Début janvier, le dimanche le plus proche du 6, nous fêtons l'Epiphanie. Cette fête à pour origine la venue des Rois Mages (Melchior, Balthazar et Gaspar).
Epiphanie provient du mot " apparition " et symbolise donc l'apparition des Rois Mages qui, après avoir été guidé par l'étoile du berger sont venu apporter des présents à Jésus quelques jours après sa naissance.

Douze jours séparent Noël de l'Epiphanie. Douze jours symboliquement analogues aux douze mois de l'année nouvelle.
C'est la raison pour laquelle les paysans notent soigneusement le temps qu'il fait au cours de chacun de ces douze jours car ils pourront ainsi prédire le temps qu'il fera au cours de chacun des douze mois de l'année.

L'Epiphanie était considérée dans l'Orient chrétien, jusqu'au IVe siècle, comme le jour de l'an nouveau. Cette journée marque en effet le retour de la Lumière divine après la domination des forces chtoniennes durant les douze derniers jours.

Dans l'Eglise orthodoxe, la date du 6 janvier est l'une des plus importantes du calendrier liturgique : c'est le jour de la bénédiction des eaux, signe du renouveau, comme le baptême est le signe de la renaissance.

Il convient de rappeler le rôle du baptême en tant que retour à l'indifférencié (Oeuvre au Noir), étape indispensable avant une nouvelle naissance. Le baptême par l'Eau n'est pas une purification (seul le Feu est purificateur), mais un retour au chaos primordial.

Mais l'Epiphanie commémore aussi la visite des Mages. Celle-ci nous est racontée par l'évangile de Matthieu (2:1-12) qui nous dit comment les Mages, guidés par une étoiles, ont été avertis de la naissance de Jésus et conduits jusqu'à Bethléem pour lui présenter leurs dons.

Mais ce sont surtout les évangiles apocryphes qui nous fournissent les détails de l'histoire que nous connaissons. L'évangile ne fixe pas le nombre des Mages, mais depuis Origène (185-224), il est admis qu'ils sont trois. C'est probablement Tertullien (160-230) qui en fait des Rois, par référence aux Psaumes et à Isa•e (60:3) : "Les nations vont marcher vers ta lumière et les rois vers la clarté de ton lever".

Les noms de Gaspar, Melchior et Balthasar apparaissent au IXe siècle. Les reliques des Rois Mages sont conservés dans la cathédrale de Cologne construite à cet effet.
Dans l'art des catacombes, l'histoire des Rois Mages est liée à la Nativité.

Ce n'est que plus tard, à la fin du IVe siècle, que les deux épisodes sont distingués. Au début, les mages sont représentés en costume perse (bonnet phrygien, pantalon et chemise serrée par une ceinture).

A partir du XIe siècle, ils portent le costume royal (longue robe et couronne). Dès le début, ils sont représentés à trois, mais blancs de peau.

Le "Maure" n'apparaït que tardivement (date inconnue).A l'époque paléo-chrétienne, Marie est assise de côté, à une extrémité de la composition. L'Enfant est assis sur ses genoux et les trois Mages apportent leurs dons sur de simples plats. Les Mages sont représentés de la manière dont les Romains voient les vaincus apportant leur tribut au vainqueur, lors de la cérémonie du "triomphe".




L'Eglise byzantine met en scène une un ange montrant l'étoile, et le premier Mage ploie le genou.Dans l'Occident médiéval, les Mages portent des attributs royaux et les dons sont présentés dans des récipients en métaux précieux (calice, ciboire, etc.)


Enfin, au XIIIe siècle, un nouveau type de représentation appara”t : le premier Mage s'agenouille, le deuxième se retourne pour montrer l'étoile au troisième.Dès le XIVe siècle, les bergers sont mis en scène.



Les trois Mages sont à mettre en relation avec les trois étapes du Grand Oeuvre alchimique. La couleur de leur peau et de leurs costumes le confirment.
Les trois "dons", l'encens, la myrrhe et l'or indiquent qu'ils considérent l'Enfant respectivement comme prêtre, prophète et roi.
Hérode et Joseph sont représentés de la même manière : assis, un pied au sol, l'autre jambe fléchie et le pied posé sur le genou, le coude sur le genou fléchi et le menton reposant sur la main.

Dans le langage des imagiers du Moyen-Age, cette position indique la contrariété. Hérode est vexé d'avoir été trompé par les Mages qui ne sont pas revenus lui indiqué le lieu de naissance de Jésus.

Joseph serait-il vexé de n'être pas le père "physique" de Jésus ? En l'occurrence, les sculpteurs se montraient peu respectueux de l'Eglise, ce qui était effectivement le cas.



La description de la galette des rois traditionnelle veut qu'elle contienne une fève ou un petit poisson, qu'elle soit faite de pâte feuilletée et que sa croûte soit striée à la manière d'un filet de pêche.

La pâte rappelle bien évidemment la mer, la croûte représente le filet, et la fève représente ce qui fera de celui qui la trouve le roi d'un jour.

Notons que la description de la galette correspond exactement à celle du travail de l'Alchimiste au moment où il va recueillir les fruits de son Oeuvre. "Avoir de la galette" signifie d'ailleurs "être riche", posséder de l'or.



La fève appartient au culte des morts. Elle est le cadeau des morts aux vivants sous la forme d'un embryon, promesse d'une nouvelle vie. Ceci explique l'interdiction faite aux pythagoriciens de consommer des fèves, puisque manger des fèves reviendrait à se nourrir des ancêtres, à détruire sa lignée, donc à se couper du flux cyclique de la vie.La fève est l'offrande par excellence des fêtes de mariage et des labours.


Rois mages, Befana et Saint Basile



Les Rois mages mettent un certain temps à rejoindre le lieu de naissance de l'Enfant Jésus. Ils sont porteurs des présents les plus précieux de leurs trois continents. On les fête le 6 janvier. Mais surtout en Espagne, jour férié ce jour-là. Ce sont les Rois mages qui distribuent les jouets, en tout logique, reproduisant cette dernière scène de la Nativité. Avec mêmes croyances enfantines que pour le Père Noël, courrier aux Rois mages et dépôt des chaussons auprès du sapin.

La part du pauvre

Désignée par le plus jeune enfant de la famille.

Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous".

S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.



La vraie galette ne saurait être sans une vraie pâte feuilletée étirée à la main, et la pâte à la frangipane fraichement préparée. Soit, voici sa recette. Et la même en plus simple, et une variante aux fruits, pour les malheureux qui détestent la frangipane!



La "fêve". Ce mot qui désigne aujourd'hui un légume sec, était un objet de reconnaissance sociale, voilà pourquoi on la trouve dans nos greniers et nos brocantes en métal, en argile cuit, en faience, en porcelaine, en or. La fève reprenait comme la crèche la représentation non seulement de Jésus, mais de tous les personnages de la Nativité et du village et les Rois mages.

N'oublions pas les couronnes, il en faut deux pour les grandes galettes, une pour le Roi, une pour la Reine ! On peut déguster la galette tiède et la boisson d'accompagnement peut varié entre le champagne et le cidre.

L'âge d'or de la fève :
En 1877, Gottschalk, agent de fabrique allemand, importateur de jouets de porcelaine, rue du Faubourg Saint-Martin à Paris, fait fabriquer les premiers sujets de porcelaine (fèves) que l'on retrouve encore chez les collectionneurs. Apparaissent ainsi: le petit baigneur nu, les trèfles à quatre feuilles, des bébés langés et, bien sûr, le petit enfant Jésus.

Toutes ces fèves sont constituées de porcelaine émaillée quelquefois teintée à des endroits spécifiques. De 1900 à 1914, ce sera l'âge d'or de la fève et une multitude de sujets feront leur apparition pour représenter les découvertes du siècle. À la faveur de la guerre 14-18, les sujets ont une connotation nationaliste, comme cette Alsacienne ou ce cochon coiffé d'un casque à pointe allemand.

Plus tard, c'est Limoges, capitale de la porcelaine française, qui relancera la fabrique des fèves devenues de véritables pièces de collection.

Dans les années 50, la fève est fabriquée à partir de plastique et perd quelque peu de son intérêt pour les collectionneurs. Dans les années 60, la fève retrouve sa noblesse avec une série fabriquée en faïence qui représente les Santons de Provence. Depuis, les fabophiles s'échangent ou achètent à travers le monde des séries de fèves, que ce soiten métal doré (à l'or fin) ou en porcelaine fine, dont le prix dépasse parfois celui d'oeuvres d'art.

Ces «fèves» illustrent des thèmes aussi divers que l'histoire du cinéma (avec les premières fèves de Mickey), des chefs d'états ou des monuments célèbres. Un musée de la fève à Blain, près de Nantes en France, propose pas moins de 10 000 fèves.

Où se procurer les fèves de collection?

Pour commencer, il suffit d'acheter des galettes chez votre pâtissier et de lui demander si ses galettes contiennent des fèves de collection. On en retrouve au Québec chez les bons pâtissiers. Il existe des magasins, notamment en Europe, qui vendent tant aux professionnels qu'aux amateurs ces pièces à conserver.

- Jean-Marie Collection's, 1 rue Raspail, 69150, Decines-Charpieu, France, 33 04 78 49 76 48

- Association des amis collectionneurs de Vaudreuil, Mme Jeanne Bonnet, 33 02 32 61 17 47

- Association des fabophiles, Rhône-Alpes, et Provence Côte d'Azur, 33 04 76 27 33 53

- Association des fabophiles français, M. et Mme Cousinet, 33 03 26 64 07 93

- Musée de la fève à Blain, M. Dorcet, 33 02 40 79 98 51



Le doux nom de frangipane nous vient du marquis italien Frangipani, inventeur au XVIè siè siècle d'un parfum. Ce parfum, sorte d'amande amer", n'est autre que l'essence de Mirbane.

Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".

Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.

Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie.

Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.

Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutot qu'à l'Epiphanie.

Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.
Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël. Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel. Les Rois Mages sont bien plus importants dans le coeur des enfants espagnols que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.



LES ROIS MAGES

Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.

Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".

Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.

L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.

Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.

Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.
Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël.

La symbolique des cadeaux en portait témoignage :
l'or de Melchior célébrait la royauté,
l'encens de Balthazar la divinité
et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.
Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.



Qu'est ce que la myrrhe
La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier.
Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.



Parlons un peu des différents ingrédients contenus dans les galettes des Rois et pourquoi le prix différe suivant le lieu d'achat. Pour le feuilletage vous savez je pense qu'il peut être fabriqué, soit au beurre "Pur beurre", soit a la margarine ou aussi certains utilisent les deux à la fois "Au beurre".

La crème des galettes des rois est faite avec de la poudre d'amandes, les artisans utilisent de la poudre d'amandes 100% pur fruit d'amandier alors qu'il existe de la poudre composée de 60% d'amandes et 40% de noyaux d'abricots, oui oui! vous avez bien lu, ils retirent la coque du noyau et l'intérieur broyé à la même apparence que la poudre d'amande, avec un petit coup d'arôme artificiel par dessus, et hop... mais bien moins savoureuse cette poudre est vendue 40% moins chère, ce qui explique en partie les différences de prix , il n'y a pas de secret.

Donc exigez une crème 100% pur fruit d'amandier ou allez chez un artisans boulangers pâtissiers .

On peut aussi lui demander la galette des rois en brioche.