[15] Van Meerbeeck P.J., Recherches historiques et critiques sur la vie et les ouvrages de Rembert Dodoens, Malines 1841 mis en ligne sur Google Books
(http://books.google.be/books?id=lw5FAAAAcAAJ&pg=PA338&lpg=PA338&dq=Dodoens&source=bl&ots=noJMTQmH4g&sig=oh4s5cSKtB8tJXbKyw_eUrJE_a8&hl=fr&sa=X&ei=PwIAUouYD42S0QWWnYGwAw&ved=0CGYQ6AEwBzgU#v=onepage&q=Dodoens&f=false ) signale p.21, “Quoiqu’il en soit des motifs qui poussèrent l’auteur et l’imprimeur (DODOENS et VAN DER LOE étaient amis) à l’entreprise de leur oeuvre commune, celui-ci fit, pour l’exécution de son projet l’acquisition de planches en bois qui avait servi à l’édition de l’herbier de Léonard Fuchs”. Page 54, “Cruyde-boek sortit pour la dernière fois des presses de Van Der Loe en 1563”. “L’année suivante devait expirer le privilège décénal accordé (par CHARLES-QUINT) à cet imprimeur, ce qui l’engagea probablement à se defaire des planches de Fuchs, qui des lors passèrent en d’autres mains” . P.J.Van Meerbeeke pense dans un premier temps que ces planches passèrent aux mains des anglais pour l’édition de l’herbier de Henri LYTE, mais page 273, il  rétraque cet opinion.
Ariane Lepilliet dans Le «Historia Stirpium» de Léonhart Fuchs, histoire d’un succès éditorial (1542-1560), donne selon elle, le trajet de certaines planches de L.FUCHS, p.91 et sv. , Bien que l'ouvrage de FUCHS eût été clairement protégé par un décret de CHARLES-QUINT, cela n'a pas empêché le plagiat.
Par contre les copies basées sur FUCHS étaient parfois autorisées ainsi des gravures sur bois de 1545 passeront «entre les mains d'autres imprimeurs et après 1551 entre celles notamment de Jean van der Loe, qui selon eux utilisa 497 des blocs de Fuchs pour éditer un ouvrage de Dodoens en 1554. Notons ici qu'il est en réalité fort probable qu'il ne s'agissait pas des bois originaux de 1545, mais des copies, certainement celles réalisées pour la veuve Birckmann à Paris en 1549 (qui édita FUCHS en espagnol, voir aussi, p.62). En effet, cette dernière a fait imprimer sa traduction espagnole à Anvers en 1557...par Jean van der Loe, avec les bois plagiés sur Fuchs. Il est donc fort probable que c'était cette série-là qui circulait à Anvers. Pour Wilfrid Blunt, professeur d'histoire des arts, et William Stearn, botaniste, auteurs d'une histoire de l'illustration naturaliste reconnue, ce sont bien des copies. Dans l'ouvrage de Dodoens, plus des trois quarts des images sont copiées sur Fuchs. Après 1581 et la mort de Jean van der Loe, Plantin put acheter à sa veuve les bois utilisés pour l'herbier flamand de Dodoens et les réutilisa pour des éditions de Charles de l'Écluse ou de Mathias de l'Obel» écrit Ariane Lepilliet.
P.J.Van Meerbeeck écrit cependant p.54 que l’imprimeur Plantin proposa à Dodoens de lui payer les frais de toutes nouvelles gravures.