[5] Ariane Lepilliet, Le «Historia Stirpium» de Léonhart Fuchs, histoire d'un succès éditorial (1542-1560), Master de l'Université de Lyon, 2012, -mis en ligne : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/document-60360 - Elle signale que ce qui fit la grande forçe de l'ouvrage (trente et une édition sur 18 ans) a été les illustrations. Léonhart FUCHS, a engagé trois artistes : Albrecht MEYER de Bâle dessine les plantes d'après nature, Heinrich FÜLLMAURER de Harrenberg transfère les dessins sur les bois, que Veit Rudolf SPECKLE de Strasbourg est chargé de graver (p.41). Dans son ouvrage, L.FUCHS voulait que les illustrations n'aye pas d'expressions artistiques (ombre ou autres détails pas nécessaires) mais correspondent à la réalité avec racines, tiges, feuilles, fleurs, graines et fruits. Cela doit servir à une indentification.  De historia stirpium est le seul ouvrage de ce genre où l'on trouve à la fois le portrait de l'auteur et ceux des artistes -situés à la fin de l'ouvrage, mais en pleine page (voir l'illustration ci-dessous). C'est là une véritable reconnaissance envers le travail de ces artistes, qui souligne que l'intérêt du texte ne prône pas sur celui des images, (p.42).