Du chocolat au Mexique

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.
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Laurent
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janv. 2005
mercredi
05
08:23

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Du chocolat à la place de la révolution!

Parti au Mexique sur les traces de Pancho Villa et de Zapata, le Tessinois Gianfranco Arnoldi y est devenu un magnat de la confiserie.
 
Plus de 100 millions de Mexicains et de Mexicaines aiment les douceurs. C’est sur ce constat que le confiseur suisse a bâti ses 23 magasins.
 
L’adresse à laquelle Gianfranco Arnoldi reçoit swissinfo, Horacio 401, est située à «Polanco», le quartier chic de Mexico-city. Là, les rues portent les noms de poètes, de penseurs ou de philosophes célèbres: Descartes, Anatole France, Dickens, Jules Verne ou Aristote.
Au 401 de la rue Horace se trouve l’une des 23 confiseries-pâtisseries de ce Tessinois de 72 ans. Dans tout le bâtiment flotte une odeur chocolat qui se propage jusque dans son bureau, situé au premier étage, et même jusque sous le toit, dans son luxueux attique.

De manière générale, ses confiseries sont simples et fonctionnelles. Les chocolats, les pralinés et boules au massepain trônent sur des plaques posées à même les présentoirs. Des balances et des pinces de différentes grandeurs, prêtes à l’emploi, laissent supposer que l’affaire marche bien.
Chez Gianfranco Arnoldi, les clients se servent et pèsent eux-mêmes leurs petits paquets. «Lorsque l’on fait quelque chose de génial, il faut le rendre simple et naturel pour la clientèle», explique tranquillement le maître des lieux.
Qui poursuit: «Je n’ai pas besoin d’un système de refroidissement dans mes locaux car la marchandise ne reste pas plus d’un ou deux jours avant de disparaître».
 
Du chocolat au chocolat en passant par la révolution
 
L’homme est depuis toujours «dans le chocolat». Après son apprentissage à Lugano, il a été chef chocolatier dans différents palaces. A Gstaad et à Lucerne notamment, avant que la Suisse lui semble trop petite.
Ayant entendu parler de la révolution mexicaine, intrigué par Pancho Villa, Emilio Zapata et les Pistoleros chevauchant dans la pampa coiffés d’immenses sombreros, il décide de partir pour l’Amérique latine pour y ressentir l’atmosphère de la révolution.

Gianfranco Arnoldi débarque donc à Veracruz en 1956. Mais au lieu d’y rencontrer la révolution, il va y décrocher un contrat d’une année dans un hôtel de la chaîne Hilton, qui ouvre cette année-là à Mexico City.
C’est le début d’une carrière qui le mène, d’hôtels en hôtels, à Acapulco ou La Havane. Cependant, pendant ce temps-là, il ne renonce pas à ses envies d’indépendance.
«De 7h du matin à 13h j’étais confiseur, puis dès 16h et jusqu’à minuit je me transformais en cuisinier quelque part ailleurs», se rappelle-t-il.
Mais le succès n’était pas toujours au rendez-vous. «Les autorités mexicaines ont fermé l’un des premiers restaurants suisses à Mexico City. Je l’avais ouvert sans posséder les papiers nécessaires.»
Peu après son mariage avec une Mexicaine, il s’essaie également à la fabrication de décorations pour les arbres de Noël, mais se heurte à une concurrence japonaise moins onéreuse.


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