A São Paulo, le «pão francês» se vend comme des petits pains
C'est son péché mignon, son rituel hebdomadaire. Tous les mercredis, quand elle va faire ses courses chez Carrefour <caron> numéro 2 de la grande distribution au Brésil, derrière Pão de Açucar (auquel est associé Casino) <caron>, Mariana fonce sur le rayon boulangerie pour s'acheter un croissant. «Un délice. Je n'en achète nulle part ailleurs.» C'est ici qu'elle a découvert le croissant. «Depuis, j'en use et en abuse, malgré mon cholestérol», glousse cette femme au foyer boulotte.
Situé dans les Jardins, la zone chic de São Paulo, le Carrefour de la rue Pamplona attire une clientèle de la classe moyenne supérieure, un ou deux crans au-dessus de la majorité des clients brésiliens du distributeur <caron> surtout des habitués qui viennent du quartier.
Mariana s'y fournit depuis des années. Outre sa visite hebdomadaire, elle fait également un grand marché par mois ici. «J'habite à côté, le rapport qualité-prix est bon et il y a de tout.»
Comme tous les Brésiliens, surtout les habitants de São Paulo, où il y a une padaria («boulangerie») à tous les coins de rue, Mariana est une amatrice de pains.
Le rayon boulangerie, où elle attend son tour, est très prisé. Il faut dire qu'il est bien fourni : pain au fromage, la spécialité nationale, pain italien, pain aux noix, aux olives, à l'ail, à l'oignon, baguette, et le fameux pão francês (pain français) <caron> best-seller du magasin après la bière <caron>, un gros pain ovale à la mie généreuse que l'on trouve dans toutes les padarias du Brésil...
Par Chantal RAYES, le mardi 21 décembre 2004 (Liberation - 06:00) Suite...
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Rédaction : © 2004 Equipe BoulangerieNet
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