La guerre du pain au Vénézuela
- Marc
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mars 2017
samedi
18
14:47
"No hay harina, no hay pan" soit "Pas de farine, pas de pain"
Voici un article du Guardian traduit par Magnus - merci- pour le site boulangerie.net et commentant la guerre du pain au Vénézuéla.
Quatre boulangers arrêtés pour fabrication illégale de brownies dans la « guerre du pain » au Venezuela
Cette semaine quatre boulangers ont été arrêtés pour fabrication illégale de brownies et autres pâtisseries tandis que le gouvernement socialiste de Nicolás Maduro menace de prendre le contrôle de boulangeries à Caracas dans le cadre d’une nouvelle « guerre du pain ».
Maduro a envoyé contrôleurs et soldats dans plus de 700 boulangeries de la capitale pour faire respecter la règle selon laquelle 90 % du blé doit être destiné à la fabrication de pain plutôt qu’aux pâtisseries plus coûteuses.
C’est la plus récente décision du gouvernement pour remédier aux pénuries de produits de base et aux interminables files d’attente qui ont accompagné ces trois dernières années la crise économique du pays.
Le parti socialiste au pouvoir affirme que les entreprises pro-opposition sabotent l’économie nationale en accumulant les stocks et en haussant les prix. Certains critiques laissent entendre que le gouvernement est responsable, notamment à cause de son entêtement à reconduire une mauvaise politique de contrôle des prix et des devises.
Les boulangers estiment que la pénurie de blé qui touche le pays relève de la responsabilité du gouvernement et soulignent que 80 % des fournils n’ont plus aucun stock.
Jeudi, la superintendance affectée à la justesse des prix a informé les médias que pendant les inspections de cette semaine, deux hommes ont été arrêtés pour avoir utilisé trop de blé dans leurs pains sucrés, leurs croissants aux jambons et autres produits.
Deux autres hommes ont été interpellés pour avoir fabriqué des brownies avec du blé périmé, tandis qu’une des boulangeries a été placé sous contrôle des autorités pour une période de 90 jours.
En début de semaine, Maduro a lancé un avertissement : « Ceux qui sont derrière la « guerre du pain » vont payer, qu’ils n’aillent pas dire plus tard que c’est de la persécution politique ».
Le groupe représentant les boulangers, Fevipan, a demandé à rencontrer Maduro, en affirmant que la majorité des fournils ne peuvent joindre les deux bouts sans la vente de produits plus chers que le pain.
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Bon pain
Marc
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mars 2017
samedi
18
18:51
le pain étant un aliment de base si notre pays etait dans le meme cas le gouvernement ferais la meme chose
quand il y as eu la guerre du golf "kowet" la prefecture a fait appeler une personne du syndicat chez tout les boulanger pour savoir a qu elle energie etait le four, gaz , fuel ,electricitée,bois en cas de rupture de carburant des points de fabrication aurait pu etre requisitionnés "je confirme que j ai biens été appelé"par un confrère du syndicat de lyon "
comme quoi en haut lieu ils sont très prevoyant