" Guerre " des boulangeries : nouvel épisode judiciaire

L'actualité autour de la boulangerie pâtisserie.

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shlen
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mai 2016
mardi
03
16:04

Sewer a écrit :tout ce qui est dit plus est surement vrai

mais je vais quand meme defendre un petit peu le syndicat :lapaix

pour pouvoir peser aupres du pouvoir il faut etre un puissant lobby et pour cela
il manque au moins trois choses importantes

1) l'unité de toute la profession
2)un nombre important d'adherents
3)un gros pouvoir de nuisances
sans au moins deux de ces criteres un syndicat n'est pas audible, le pouvoir n'ecoute que les puissants c'est :-( mais c'est comme ca

:bonpain
je propose de faire un barrage sur les autoroute avec des sac de farine des oeuf et du beurre =)
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Kamomille
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mai 2016
mercredi
04
02:21

Sewer a écrit :tout ce qui est dit plus est surement vrai

mais je vais quand meme defendre un petit peu le syndicat :lapaix

pour pouvoir peser aupres du pouvoir il faut etre un puissant lobby et pour cela
il manque au moins trois choses importantes

1) l'unité de toute la profession
2)un nombre important d'adherents
3)un gros pouvoir de nuisances
sans au moins deux de ces criteres un syndicat n'est pas audible, le pouvoir n'ecoute que les puissants c'est :-( mais c'est comme ca

:bonpain
Non, te faut juste un gars qui s'agite à la télé, le reste suivra.
Regain connaît pas... Personne n'en parle, ça n'existe pas, point barre. D'facon leur truc c'est de vouloir rassembler tout le monde, partant de là déjà tu peux rien sortir, ton temps ton énergie tes moyens passent dans la recherche du consensus. C'est pas un groupe qu'il faut, mais un meneur.
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Brubru
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mai 2016
mercredi
04
05:12

shlen a écrit :quand on voit que le syndic na rien fait pour la viennoiserie maison et que c'est la chambre de commerce qui agit...

quand on voit le prix des cotisations...

quand on sait qu'il ne feront rien pour réglementer la pâtisserie/viennoiserie maison pour combattre les produit industriel qui envahissent le marché...

on est des artisans, nos produit doivent etre maison, sinon, nous ne valons pas mieux que les points chaud ou autre ...
bravo bravo bravo :bien :bien
Un morceau de bois a beau séjourner dans l'eau, il ne deviendra jamais un caïman (proverbe africain)
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Equipe Regain
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mai 2016
samedi
14
08:24

Nous ne souhaitons pas nous répéter maintes et maintes fois mais au regard de l’incompréhension de certains professionnels, il semble particulièrement opportun de faire de la pédagogie par la répétition !

Alors, la Chambre de commerce défendrait plus l’appellation « maison » que le syndicat professionnel ? N’est-ce pas l’inverse par rapport à ce qui a été mis en place par vos élus (Cf. : http://www.lesnouvellesdelaboulangerie. ... sommateurs" onclick="window.open(this.href);return false; - qui selon vous ne font rien si ce n’est se pavaner ?!) Encore une affirmation pour nous unir ! C’est bien, cela fait finalement le jeu de nos concurrents et c’est peut-être ce qui est recherché à travers toutes ces critiques !). Quelle belle profession qu’est la nôtre à travers sa multiplicité de professionnels qui est censé être notre richesse mais qui semble être aujourd’hui un frein à notre union.
Finalement, il est si facile de considérer que son chien à la rage et qu’il est la source de tous les maux…Mais une fois que le syndicat sera « abattu » comme vous semblez le vouloir….alors qui sera à même de défendre les intérêts de la profession ?

Le prix de la cotisation ?! Si le message est bien compris, vous souhaiteriez un syndicat surpuissant mais surtout sans y participer ?! C’est difficile, vous en conviendrez !! Comment est-il possible d’envisager un syndicat puissant dépourvu d’adhérent et de moyen ? Quelle crédibilité vis-à-vis des pouvoirs publics ?!
Equipe Regain a écrit :@ Chriss333 : Les représentants de notre profession ont souhaité valoriser l’appellation « viennoiserie maison ». Dans cette optique, la Confédération a :
- Mis en place un Certificat de Qualification Professionnelle « Tourier » (Avenant n°103 à la Convention Collective Nationale du 11 juin 2012),
- Rédigé, avec le concours du Pôle d’innovation de l’INBP, un Code des usages de la viennoiserie artisanale française,
- Diffusé des affiches pour que les boulangers puissent valoriser leurs viennoiseries « maison ».
Cette démarche est volontairement non contraignante, chacun étant libre d’y souscrire ou pas. La volonté est de faire en sorte que les professionnels reviennent peu à peu, et d’eux-mêmes, à une fabrication « maison » de leurs viennoiseries, et de les valoriser. Il n’était pas envisageable de « montrer du doigt », de stigmatiser les autres qui pour des raisons variées (problème de personnel, …) ne peuvent encore le faire.
La démarche nationale n’engendre aucun coût pour les professionnels qui souhaitent s’en emparer. Il est vrai que certains groupements professionnels ont souhaité réaliser une démarche plus contraignante pour les professionnels (contrôles par une Commission de suivi, Attestations des cabinets comptables, …) : celle-ci à un coût et la volonté, au niveau national, était de faire en sorte qu’il n’y en ait pas pour les professionnels.
Bien évidemment, le souhait exprimé et défendu par la profession est que les boulangers et boulangers-pâtissiers puissent bénéficier des moyens leur permettant de valoriser la fabrication « maison » créant, ainsi, un cercle vertueux afin que tous les professionnels puissent le faire, conformément à l’image véhiculée auprès des consommateurs par l’appellation « Boulangerie » (loi du 25 mai 1998).

@ Jean patrick : Les arrêtés de fermeture hebdomadaire s’appliquent à tous les acteurs de la vente de pain (GMS, Terminaux de cuisson, artisans, …) et, bien évidemment, les principaux réfractaires sont nos concurrents. Pour autant, il est compréhensible que l’Administration, qui doit s’assurer du respect de cette réglementation, le fasse quel que soit le professionnel (GMS, Terminaux de cuisson, artisans, …).
Ouvrir 7/7 sous prétexte que son concurrent le fait est-il vraiment pertinent ? La très grande majorité des représentants de la boulangerie, s’appuyant sur l’avis des boulangers de leur département, sont résolument contre l’ouverture sept jours sur sept toute l’année, qui reviendrait, notamment, à barrer la route aux jeunes boulangers aspirant à devenir chefs d’entreprise dans des conditions loyales de concurrence.
En effet, l’acquisition d’une boulangerie employant un ou deux salariés est souvent la première marche empruntée par un salarié qui souhaite s’installer à son compte, lui permettant, ensuite, de reprendre une entreprise plus importante. Si demain, sous l’effet de la concurrence, les entreprises à effectif réduit ont disparu car elles n’ont pu instaurer un roulement de salariés permettant l’ouverture sept jour sur sept, c’est son rôle d’ascenseur social que perdra la profession.
Compte tenu des effectifs des boulangeries, moins de 5% seraient en capacité de mettre en place un roulement du personnel sept jours sur sept.
Une ouverture 7/7 n'entraînerait donc ni de création nette d'emploi, bien au contraire puisque pour un emploi créé dans la grande distribution ce serait trois emplois qui seraient détruits dans nos entreprises, ni un accroissement de la consommation de pain et du chiffre d'affaires de notre secteur puisque les consommateurs ont déjà la possibilité d'acheter du pain tous les jours de la semaine à travers la multiplicité des points de vente.
Le laisser-faire de quelques-uns conduira demain à la disparition des arrêtés dont le maintien reste demandé par la grande majorité de la profession. C’est la raison pour laquelle, les Préfets doivent veiller à l’application de leurs arrêtés par tous les points de vente de pain pour éviter une telle évolution de notre secteur.
Concernant la contribution syndicale de 0,016%, c’est un décret du 30 décembre 2014 qui l’a imposée et, à ce jour, la répartition de ces sommes n’a pas été clairement définie par les pouvoirs publics. Votre préoccupation est légitime et nous suivrons avec attention l’évolution de ce dossier.
Source : https://boulangerienet.fr/bn/posting.ph ... 2&p=310365" onclick="window.open(this.href);return false;

Concernant cette contribution syndicale, vous trouverez de l’actualité sur le sujet par le biais des liens suivants :
http://www.upa.fr/la-cgpme-le-medef-et- ... -patronale" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.latribune.fr/economie/france ... 68529.html" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.20minutes.fr/economie/183832 ... n-extremis" onclick="window.open(this.href);return false;
Et si vous les consultez, vous comprendrez que l’artisanat, ayant de surcroit un Président issu de notre profession, défend nos intérêts avec toute sa force et son énergie …mais vraisemblablement vous n’en avez pas conscience ce qui est préjudiciable pour chacun de nous.

Concernant AG2R :
Equipe Regain a écrit :Pour rendre attrayante la profession, en particulier auprès des jeunes, les partenaires sociaux de notre branche conduisent depuis des décennies une politique sociale ambitieuse, comparable, voire même supérieure, à celle des grosses entreprises, et visant à concilier efficacité économique et protection des salariés :
- Depuis 1958, un régime de retraite complémentaire a été mis en place et c’est à partir de 1992 que son taux a été porté à 8 %, permettant, ainsi, aux salariés de la profession de bénéficier d’une retraite bien supérieure à celle des branches qui ne cotisent à l’ARRCO qu’à 6 %.
- Au fil du temps, des garanties décès-incapacité-invalidité ont été mises en place qui permettent à nos salariés de mieux faire face aux aléas de la vie.
- Enfin, plus récemment, un régime de frais de soins de santé a été mis en place au 1er janvier 2007. Il s’inscrit dans la même politique en permettant de compléter les régimes légaux de sécurité sociale dans tous les domaines.

C’est un authentique régime de sécurité sociale professionnel fondé sur la solidarité qui se manifeste par des droits non contributifs (c’est-à-dire sans contrepartie financière) et des actions de prévention. A cet égard, rappelons que la profession a mis en place des actions liées à la santé bucco-dentaire, l’asthme et la rhinite entièrement pris en charge par le régime et donc gratuit pour les bénéficiaires.
Pour que ces régimes de Prévoyance puissent se pérenniser, ils nécessitent une clause de désignation (permettant ainsi d’attribuer à un organisme unique la gestion de ce régime) assurant, ainsi, une mutualisation des risques et donc une solidarité entre tous.
Comment ignorer que notre régime de frais de soins de santé est caractérisé par une forte solidarité qui a permis, notamment, de mettre en place tous les droits non contributifs. Pour mémoire, ceux-ci sont les suivants :
• Le maintien des garanties aux ayants droit de salarié décédé, gratuitement pendant 12 mois ;
• Le maintien des garanties gratuitement après 6 mois d’arrêt de travail ;
• Un dispositif de portabilité des droits mutualisé pouvant aller jusqu’à 12 mois ;
• Un fonds de secours pour les situations médicales difficiles ;
• Des campagnes et des vidéos de prévention;
• Des garanties identiques pour les anciens salariés avec une cotisation solidaire (115% des actifs alors que tous les assureurs s’accordent à considérer que le maximum légal – 150 % - est insuffisant pour équilibrer financièrement le coût).
Vous trouverez le lien pour consulter le niveau des prestations : http://www.boulangerie-sante.com/home/s ... nties.html" onclick="window.open(this.href);return false; .Celles-ci en contrepartie d’une cotisation mensuelle totale de 43,10 € pour l’année 2015 (répartie en 50% part employeur ; 50% part salariale). Nous serions curieux de prendre connaissance des propositions d’autres assureurs afin de les comparer !! Même si nous avons conscience qu’il demeure des points perfectibles, personne ne peut contester l’importance du niveau des prestations de notre régime de frais de soins de santé.
Kamomille a écrit :A mon sens la boulangerie est trop diverse pour qu'il en sorte vraiment quelquechose, on sera toujours à ménager la chèvre et le choux. Comment mettre dans le même panier, ceux qui bossent juste en couple, ceux qu'on 15 salariés, ceux qu'on 3 boutiques, à la ville, à la campagne, sur la côte, du tout boutique aux tournées de 50 bornes, du tout baguette au tout rustique, du tout pain au 3/4 snack, et j'en passe et pas des pires. Non vouloir rassembler tout ce monde là, c'est bien mignon, mais on en sera toujours rendu à de bien fade compromis entre les uns et les autres.
Il faut se fédérer autour d'idées précises et concrètes. Moi j'ai déjà donné mon point de vue, la clef à mon sens c'est l'ouvrier, sa capacité à s'installer et transmettre; le reste n'aura plus d'importance dans dix ans.
La diversité du monde de la Boulangerie doit être une richesse qu’il nous faut appréhender afin d’être uni car c’est ensemble que nous serons plus forts. Il est indispensable que les professionnels, que vous êtes, prennent le temps de s’investir dans leur organisation professionnelle non seulement pour ce partage d’idées mais également pour que notre profession s’exprime à l’unisson, et ce malgré nos différences. Nous avons fait ce choix et nous en sommes fiers ! Le groupement professionnel de votre département vous appartient et il faut y partager vos idées.
Source : https://boulangerienet.fr/bn/confederat ... 24-30.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Il est simple de détruire par la critique…mais ne pensez-vous pas qu’il serait souhaitable de passer à une étape de construction ? Quoi que vous puissiez en dire, Regain a cet objectif et compte bien assurer ce rôle quoi qu’il en soit !

Nous demeurons à votre disposition pour tout échange.
Bientôt 100% d'adhérents, 100% satisfaits !
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mai 2016
samedi
14
18:33

c'est pas gagné cette histoire de 100% d'adhérent 100% satisfait ...
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Seni
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mai 2016
dimanche
15
07:47

Bonjour,

Après + de 30 ans au petrin et toujours syndique, les critiques contre les syndicats sont toujours les memes, ELLES SONT COLPORTEES PAR DES RATS DE FOURNIL ( CERTAIN COMMERCIAUX VEREUX) qui n'ont qu'un but casser du syndicat pour empecher des creations de groupe capable de peser sur l'avenir de la boulangerie.

Pour peser, il faut etre nombreux, a cotiser, à assister au reunions, à participer à des commissions, à proposer des objectifs, bref a participer à la vie du syndicat.

Il est vrai que la liberation du prix du pain a été un grand changement dans la boulangerie, mais cette liberation n'a jamais été demander par les syndicats, elle a été imposer par les gouvernement.

Cette liberation a entrainer une chute des cotisations, car certains boulangers ne cotisaient que pour les affiches de prix du pain.

On peut rever au jour ou 80 % des boulangers regleront leur cotisation, et ainsi donner des moyens syndicat a hauteur des besoins de la PROFESSION
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Benoit033
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mai 2016
lundi
16
22:36

Bonjour mr syndicat, une seule question ou plutôt deux ?
êtes vous rémunéré par ce dernier ou il y a til des personnes rémunérées par le syndicat. Juste pour savoir où parte les cotisations?

Quand je vois que vous avez en partenaire le rsi :enerve

Bien à vous
Benoit
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Seni
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mai 2016
mardi
17
07:43

Je ne suis plus dans aucun syndicat, ma profession actuelle n'en ayant pas , ce que je regrette car elle va disparaitre,

Je ne touche rien d'aucun syndicat de boulanger, bien que je connais plusieurs presidents.

Pour les cotisations, reflechissez un peu: il n'y a pas beaucoup de cotisant - le loyer de locaux, le salaire des employes permanents, les deplacements a paris ou en region, la participation au manfestation etc, le reste est très faible

Le systeme RSI n'est pas l'oeuvre des syndicats, mais a été institue par les gouvernements.

Si vous cotiser, vous pourrez assister à l'assemblé generale et aurez toutes les réponses a vos questions, mais il est vrai qu'il est plus facile de cracher sont venin sur ce site que de faire l'effort d"assister au reunion
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